Comme aujourd’hui, on a pas mal parlé d’Atom qui devient open-source et de SublimeText qui vient de voir une nouvelle beta sortir, j’ai voulu tester un autre éditeur de texte dont le fonctionnement me plait d’avantage. Cet éditeur qui s’appelle Neovim a fait le buzz dernièrement puisque Neovim est un fork de Vim et qu’il s’est auto-financé avec une campagne BountySource…

Présentation du projet Neovim

The Vim text editor has been loved by a generation of users.
This is the next generation.

Neovim a donc pour but de moderniser le vieillissant Vim qui va bientôt souffler sa 22ème bougie et il y a du travail car à cause de la rétro-compatibilité et des différentes interfaces graphiques supportées par Vim la base du code de Vim est énorme. Thiago de Arruda Padilha qui est derrière le projet Neovim est déjà un contributeur expérimenté de Vim puisqu’il a quelques patchs important pour Vim à son actif.

Bref, l’objectif clairement affiché de Neovim est de moderniser Vim, d’améliorer les performances, de simplifier la maintenance et pourquoi pas en faire une librairie utilisable par d’autres éditeurs de textes.

Installation & lancement

Ce qui est bien avec ce projet, c’est que le développeur avait déjà commencer à travailler sur Neovim avant que la campagne de financement soit terminé, du coup il est déjà possible de pouvoir tester Neovim.
En effet, il y a quelques jours j’ai vu dans ma timeline Twitter quelques tweets qui expliquaient comment essayer Neovim. J’ai décidé de ne pas suivre les tweets et d’aller voir sur le Wiki du projet, il s’est avéré que l’installation est très simple via brew :

$> brew install --HEAD https://raw.github.com/neovim/neovim/master/neovim.rb

La compilation du binaire a pris exactement 4 minutes et 1 seconde sur mon petit Core2Duo à 2GHz, ce qui est très loin de la quinzaine de minutes que la compilation de MacVim++ ce qui prouve que la base de code a bien été nettoyé.

Pour le lancement de Neovim, cela se passe dans le terminal pour l’instant :

$> nvim

Et voilà…

Par défaut Neovim est aussi sexy que Vim, mais tout comme Vim, Neovim utilise un fichier .nvimrc et un dossier .nvim à la racine de son dossier home. J’ai testé avec ma configuration Vim et Neovim se lance sans problème… Mais j’ai rencontré quelques problèmes avec la coloration syntaxique et d’autres petits détails.

Conclusion

Pour être honnête j’ai commencé à rédiger cet article avec Neovim, mais je suis vite retourné sur Vim car j’ai vraiment du mal à utiliser mon éditeur sans aucune coloration syntaxique. Malgré ce gros point noir, je trouve que Neovim est un projet prometteur et particulièrement ambitieux. Je ne sais pas jusqu’ou ira Neovim mais ce qui est sur c’est que la campagne de financement devrait permettre à Neovim d’évoluer sereinement.

En tout cas, je suis vraiment impatient de voir la suite !